Zu Tisch / A table
Küche ist ein Begriff, der sich durch seine vielfältigen Facetten leicht in verschiedenen Rubriken unterbringen lässt. Es ist zunächst ein Gesellschaftsthema, schließlich verbringt jeder Mensch etliche Stunden seines Leben beim Essen, sei es beim (typisch?) französischen Vier-Gänge-Menü oder beim (typisch?) deutschen Abendbrot. Manche wagen auch einen kulturellen Anspruch – Esskultur ist ja auch Kultur. Viele Schriftsteller bedienen sich gerne kulinarischer Inspiration, und Kochkunst kann zwar Eingang in die Literatur finden, allerdings nicht alle Autoren verstehen dieses Geschäft. Die Wirtschaft bleibt nicht außen vor, denn nicht nur Restaurants und Lebensmittelgeschäfte leben vom Appetit der Kunden, sondern auch zahlreiche Unternehmen, die sich auf dem Ernährungssektor einen Namen gemacht haben – ob Fisch, Fleisch, Brot oder Süßigkeiten, alles gehört zum (Super-)Markt des Essbaren, wenn nicht gerade Dioxin-Spuren den Appetit verderben. Auch in der Geschichte hat die Küche ihren Platz: Alles, was heute auf die Teller kommt, hat ganze Generationen von Feinschmeckern und „Geschmacksbanausen“ beschäftigt. Auch ein politisches Thema? Der ehemalige französische Verteidigungsminister Hervé Morin, dem Ambitionen im Präsidentschaftswahlkampf zugesprochen werden, hat seine Neujahrswünsche vor fünf Kochtöpfen in seiner privaten Küche ausgesprochen – dem Ort, an dem er sich am wohlsten fühle, sagte er mit großem Stolz. Viele Wähler fanden das albern, aber Frankreich lächelte höflich. Nicolas Sarkozy hatte die französische Küche bei der UNESCO angemeldet, um sie auf die Liste des immateriellen Weltkulturerbes zu setzen. Der mögliche Hintergedanke: Die politische Anerkennung des ohnehin sehr beliebten gastronomischen Rituals könnte vielleicht die Härte mancher Sozialgesetze relativieren. Zumindest würden sie leichter zu verdauen sein. Mit vollem Mund, wie man so schön sagt, (wider)spricht man nicht.
Gérard Foussier
La cuisine est une notion qui par ses multiples facettes s’intègre bien dans diverses rubriques. C’est tout d’abord un sujet de société, chaque individu passe de nombreuses heures de sa vie à table, que ce soit pour un menu (typiquement) français à quatre plats ou une tartine du soir (typiquement) allemande. D’aucuns osent aussi une vocation culturelle – la culture gastronomique, c’est aussi de la culture. Beaucoup de romanciers aiment à se servir de leur inspiration culinaire et l’art de la cuisine peut même avoir accès à la littérature, même si tous les auteurs ne méritent pas cette distinction. L’économie n’est pas mise à l’écart, les restaurants et magasins d’alimentation ne sont pas les seuls à vivre de la faim de leur clientèle, de nombreuses entreprises également se sont fait un nom dans ce secteur – poisson, viande, pain ou sucreries, tout fait partie du (super)marché de ce qui est comestible, du moins si des traces de dioxine ne viennent pas couper l’appétit. Dans l’Histoire aussi la cuisine a sa place : tout ce qui est présenté aujourd’hui dans les assiettes a occupé des générations entières de gourmets et de gourmands. Un sujet politique également ? L’ancien ministre de la Défense Hervé Morin, auquel on prête des ambitions dans la campagne présidentielle, a présenté ses voeux de bonne année devant cinq casseroles depuis sa cuisine privée - l’endroit, où il se sent le mieux, a-t-il déclaré avec fierté. Beaucoup d’électeurs ont trouvé cela ridicule, mais la France a finalement souri poliment. Nicolas Sarkozy avait inscrit la cuisine française à l’UNESCO pour la faire figurer sur la liste du patrimoine immatériel mondial. Une arrièrepensée peut-être : la reconnaissance politique du rituel gastronomique, très apprécié au demeurant, pourrait relativiser la rigueur de certaines mesures sociales. Pour le moins, elles seraient plus facile à digérer. Comme le dit le dicton : on ne parle pas la bouche pleine.
Gérard Foussier
Chronologie/Chronologie
Inhalt/Sommaire
Der Kampf gegen die globale Finanz-, Wirtschafts- und Eurokrise
Quand la cuisine allemande influence le vocabulaire / Etymologien und Verbreitungsgeschichten von typischen Vertretern deutscher Küche (Kartoffeln, Sauerkraut, Wurst und Leberkäs).
Am Tisch der Schriftstellerin George Sand / George Sand a reçu à sa table les grands noms de la littérature et des arts. Elle collectionnait des recettes qui avaient été testées par plusieurs générations de femmes au château de Nohant.
Un éditeur allemand réédite l’ouvrage de référence de Jules Gouffé sur la cuisine publié en 1867.
Un jugement comparatif sur la gastronomie allemande / Der französische Geschäftsführer eines französischen Restaurants in Bonn vergleicht die Gastronomie beider Länder.
Une visite au Currywurstmuseum de Berlin / Die 1949 in Berlin erfundene Currywurst steht im Mittelpunkt des originellen Currywurstmuseums in der deutschen Hauptstadt.
Eine sehr persönliche Liebeserklärung an die französische Küche / La déclaration d’amour très personnelle d’une journaliste allemande à la cuisine française.
Les plats du terroir et le savoir-faire culinaire présentés dans la traduction du livre de Robert Courtine Simenon et Maigret passent à table.
Öffentliche Trink-Partys via Internet / Les apéros géants en France, un phénomène social nouveau en rapport avec les réseaux sociaux sur Internet.
L’histoire des petits oursons en gélatine et de la fraise Tagada / Die Firmengeschichte des Bonner Süßwarenherstellers Haribo.
Un portrait des jeunes Allemands fourni par l’étude Shell 2010
Participation démocratique et engagement citoyen en Allemagne
Karl Heinz Götze, Süßes Frankreich? Mythen des französischen Alltags
Neue Erkenntnisse über die Rolle von Marschall Pétain
Rainer Moritz, Reto Guntli, Die schönsten Buchhandlungen Europas