Europa – Ausweg aus der Krise? Europe – Sortie de crise?

Der Schwerpunkt dieser Ausgabe von Dokumente ist die Krise, besser gesagt: der Ausweg aus der Krise, noch vorsichtig mit einem Fragezeichen versehen. Logisch wäre, dass eine Doppelnummer zwei Dossiers anbietet. Notwendig ist es allerdings nicht, wenn man die Krise als Thema auswählt. Denn unter Krise können mehrere aktuelle Themen angesprochen werden. Das Ende der langen Ratifizierungsgeschichte des europäischen Verfassungsvertrags sagt zwar nichts über die Zukunft der Union, aber ein wichtiges Kapitel ist mit dem Inkrafttreten des Vertrags von Lissabon am 1. Dezember geschrieben worden. Zumindest diese Krise um die letzten Unterschriften wäre beendet. Die Arbeit kann beginnen. Die andere Krise, die als Bankenkrise 2008 angefangen und sich schnell zu einer Finanz- und Wirtschaftskrise ausgeweitet hat, hat 2009 schmerzhafte Spuren hinterlassen. Ein zaghafter Optimismus für 2010 macht sich allmählich breit, ohne dass Unternehmen und Regierungen zu sehr euphorisch schon an das Ende der Krise denken. Das Schlimmste gehört der Vergangenheit an, nun muss aufgrund dieser Erfahrungen die Zukunft gestaltet werden. Von Krise ist immer wieder die Rede, wenn Frankreich und Deutschland nicht einer Meinung sind. Am 9. November in Berlin und am 11. November in Paris haben beide Länder den Begriff Versöhnung, der schon in die Geschichtsbücher verdrängt worden war, wieder aktualisiert. Noch sind nicht alle Probleme beseitigt, aber darüber spricht man wenigstens miteinander. Schade (ein Euphemismus ...), dass ausgerechnet jetzt, wo Krisen scheinbar im Abklingen sind, die Zuwendungen für Documents so drastisch reduziert wurden, dass die Publikation nach 64 Jahren eingestellt werden musste. Dokumente will für die Leser in Frankreich durch eine bilinguale Lösung einen Ausweg aus dieser Krise bieten. Damit zumindest der Untertitel noch stimmt: Zeitschrift für den deutsch-französischen Dialog.

Le point fort de cette édition de Dokumente est consacré à la crise, mieux : à la sortie de crise, présentée prudemment encore avec un point d'interrogation. Il serait logique qu'un numéro double propose deux dossiers. Mais cela n'est pas nécessaire si l'on choisit la crise pour thème. Car sous ce terme de crise, plusieurs sujets d'actualité peuvent être évoqués. La fin de la longue histoire de la ratification du traité constitutionnel européen ne dit certes rien sur l'avenir de l'Union, mais un chapitre important a été écrit avec l'entrée en vigueur du traité de Lisbonne le 1er décembre. Cette crise liée aux dernières signatures est, elle au moins, derrière nous. Le travail peut commencer. L'autre crise, qui a commencé comme une crise bancaire en 2008 et s'est développée pour devenir une crise financière et économique, a laissé de douloureuses traces derrière elle en 2009. Un optimisme timide commence à s'exprimer pour 2010, sans que les entreprises et les gouvernements pensent déjà avec une trop grande euphorie à la fin de la crise. Le plus dur appartient au passé, le futur doit désormais être conçu en fonc-tion de ces expériences. De crise il est toujours question, quand la France et l'Allemagne ne sont pas du même avis. Le 9 novembre à Berlin et le 11 novembre à Paris, les deux pays ont réactualisé la notion de réconciliation, qui avait été reléguée dans les livres d'Histoire. Tous les problèmes ne sont pas résolus pour autant, mais au moins on en parle ensemble. Dommage (euphémisme...) que juste au moment où les crises semblent s'atténuer, les sub- ventions accordées jusqu'ici à Documents soient réduites de façon si draconienne, que la revue doit cesser désormais de paraître après 64 années d'existence. Pour les lecteurs en France, Doku-mente veut sortir de cette crise par le biais du bi-linguisme. Afin qu'au moins le sous-titre de la revue reste valable : Revue du dialogue franco-allemand.