Vorurteile / Préjugés
Jeder kennt sie, diese alten Klischees: Die Deutschen trinken Bier, die Franzosen Wein. Die Deutschen fahren Mercedes, die Franzosen eine Ente. Die Wurst, die Ordnungsliebe, die Haushaltsdisziplin? Natürlich typisch deutsch. Der Camembert, das Laisser-faire, die vielen Ausnahmen in Grammatik, Politik und den Gesetzen? Natürlich typisch französisch. Noch mehr Beispiele?
Schluss! Die Zeit der Vorurteile sollte eigentlich vorbei sein, aber die Klischees sind widerstandsfähig. Eine Fußball-Weltmeisterschaft, ein Oktoberfest, eine politische Entscheidung reichen aus, um die alten Bilder aus den Schubladen herauszuholen – mit dem harmlosen Hinweis, ein Körnchen Wahrheit sei immer noch vorhanden. Typisch deutsch, typisch französisch: schnelle Urteile, die jede vernünftige Auseinandersetzung ausklammern. Manche Bilder können zum Schmunzeln verführen, andere sind richtig ärgerlich. Auch ein gutes halbes Jahrhundert nach der historischen Versöhnung zwischen Frankreich und Deutschland vermögen die vielen Freundschaftsbekundungen und bilateralen Veranstaltungen nicht, den Nachbarn richtig einzuschätzen. Viel zu oft werden Mentalitäten so definiert, dass man damit Unterschiede erklären möchte. Solche Schlussfolgerungen können gar zu Phobie-Erscheinungen führen.
In der Einleitung des Dossiers (Seite 19) werden einige solcher Beispiele aufgezählt, die noch heute immer wieder zu hören sind. Ob sie richtig oder falsch sind, ist nicht mehr das Thema.
Von Anfang an (immerhin im Herbst 1945) haben sich Documents in Frankreich, Dokumente in Deutschland (und seit 2010 Dokumente/Documents als "bilinguale Zeitschrift für den deutsch-französischen Dialog") dafür eingesetzt, Analysen zu publizieren – über den Nachbarn, über ihre jeweiligen Beziehungen. Auch über die immer noch so lebhaften Vorurteile. Klischees über Einzelne dürfen nicht zu Verallgemeinerungen führen. Vorurteile zu ignorieren hilft nicht. Man muss sie zur Kenntnis nehmen und sie immer wieder korrigieren, wenn sie sich als eindeutig falsch erweisen.
Chacun les connaît, ces vieux clichés : les Allemands boivent de la bière, les Français du vin. Les Allemands roulent en Mercedes, les Français en 2 CV. La saucisse, l’amour de l’ordre, la discipline budgétaire ? Typiquement allemand bien sûr. Le camembert, le laisser-faire, les exceptions en grammaire, en politique et dans les lois? Typiquement français bien sûr. Encore plus d’exemples ?
Arrêtons ! L’époque des préjugés devrait en fait être dépassée, mais les clichés ont la vie dure. Une Coupe du monde de football, une Fête de la bière, une décision politique suffisent pour ressortir les vieilles images des tiroirs – avec cette remarque simpliste, selon laquelle un grain de vérité existe toujours. Typiquement allemand, typiquement français : des jugements rapides qui excluent toute discussion raisonnable. Certaines images peuvent faire sourire, d’autres sont véritablement fâcheuses. Même un bon demi-siècle après la réconciliation historique entre la France et l’Allemagne les nombreux témoignages d’amitié et manifestations bilatérales ne parviennent pas à faire mieux connaître le voisin. Beaucoup trop souvent les mentalités sont définies de telle manière que l’on puisse expliquer les différences. De telles conclusions peuvent même conduire à une forme de phobie.
Quelques-uns de ces exemples que l’on ne cesse d’entendre encore aujourd’hui sont énumérés dans le sommaire du dossier (page 19). Corrects ou pas, ce n’est plus le sujet.
Dès le début (à l’automne 1945 tout de même), Documents en France, Dokumente en Allemagne (et depuis 2010 Dokumente/Documents en tant que « revue du dialogue franco-allemand ») se sont engagés à publier des analyses – sur le voisin, sur leurs relations réciproques. Mais aussi sur ces préjugés toujours aussi vivants. Des clichés individuels ne doivent pas faire l’objet de généralisations. Mais il ne sert à rien de les ignorer. Il faut en prendre connaissance et ne pas cesser de les corriger, lorsqu’ils sont indubitablement erronés.
Gérard Foussier
Chronologie/Chronologie
Inhalt/Sommaire
Représentations des expériences par « langage pictural »
Vorurteile und Fehlinformationen zum Ersten Weltkrieg
Die "exception française" und europäische Erinnerungskultur
Revue de presse des stéréotypes véhiculés par le Mondial
Start-ups – Akteure einer wirtschaftlichen Konvergenz
Forschung in Grenoble – mit deutsch-französischem Elan: Joël Eymery, Tobias Schulli, Andreas Scheinost, Peter Geltenbort, Dominique Rebreyend