Höchstlebendige Sprachen - Des langues bien vivantes
2017 ist ein wichtiges Wahljahr: Französische Präsidentschafts- und Parlamentswahlen vor dem Sommer und deutsche Bundestagswahlen im Herbst – jeweils noch mit unvorhersehbarem Ergebnis. Gerade dieser spannende Ausgang der Regierungsbildung in Paris und Berlin sorgt für etliche Debatten zwischen den Bewerbern. Jedes Wort ist nun wichtig und kann die Absichten der Wähler bis zum letzten Augenblick beeinflussen.
Die deutliche Sprache ist ein nicht zu unterschätzender Bestandteil von Wahlkämpfen, die Auswahl der Wörter kann zu wesentlichen Unterschieden in manchmal sehr ähnlichen Programmen und Konzepten führen. Voraussetzung ist natürlich, dass der Wähler diese Sprache versteht.Aber Deutsch und Französisch sind höchstlebendige Sprachen, die sich nicht immer im Sinne der Politiker entwickeln.
Als er zum ersten Mal Kandidat für das höchste Amt war, hatte Nicolas Sarkozy Formulierungen benutzt, die manche Debatten geprägt haben – bis heute. In einer Pariser Trabantensiedlung hatte er 2005 versprochen, sie "mit dem Kärcher zu reinigen" – wobei er den Hochdruckreiniger Kärcher französisch ausgesprochen hat ("Karscheur"), bis heute ein Synonym für das Vorgehen gegen Gewalt in den banlieues (zum Ärger der baden-württembergischen Luftdruckgerätefirma). Aber die Politik kann das Vokabular nicht endgültig bestimmen. Franzosen (und damit Wähler), die wie Nicolas Sarkozy die deutsche Sprache nicht beherrschen, benutzen nunmehr ähnliche Reinigungsmaschinen, um Wände zu säubern oder Unkraut zu vernichten – und haben hierfür statt der üblichen technischen Charakterisierung (etwa: nettoyeur haute pression) ein originelles Wort erfunden: cracheur (Spucker).
Zahlreiche weitere Beispiele für die beiden höchstlebendigen Sprachen Deutsch und Französisch werden in dem Dossier dieser Ausgabe ab Seite 65 angeführt.
2017 est une année électorale importante : une présidentielle et des législatives françaises avant l'été et des élections au Bundestag à l'automne – avec pour chacune des résultats encore imprévisibles. C'est cette issue à suspens de la formation des gouvernements à Paris et Berlin qui suscite de nombreux débats entre candidats. Chaque mot est désormais important et peut influencer les décisions des électeurs jusqu'au dernier moment.
Le langage précis est un élément non inestimable des campagnes électorales, le choix des mots peut conduire à des différences notables dans des programmes et des concepts qui parfois se ressemblent beaucoup. La condition est de faire en sorte bien sûr que les électeurs comprennent ce langage. Mais l'allemand et le français sont des langues bien vivantes, qui n'évoluent pas seulement dans le sens voulu par les politiques.
Lorsqu'il était pour la première fois candidat pour la fonction suprême, Nicolas Sarkozy avait utilisé des formules qui ont marqué bon nombre de débats – jusqu'à aujourd'hui. Dans une banlieue parisienne, il avait promis en 2005 de la « nettoyer au Kärcher » – prononçant d'ailleurs ce nettoyeur haute pression à la française (« Karscheur »), synonyme jusqu'à aujourd'hui d'interventions contre la violence dans les banlieues (au grand dépit de la firme du Bade-Wurtemberg).
Mais la politique ne peut pas décider définitivement du vocabulaire. Les Français (des électeurs donc), qui comme Nicolas Sarkozy ne maîtrisent pas la langue allemande, utilisent désormais de telles machines pour nettoyer leurs murs ou détruire les mauvaises herbes – et ont trouvé à cet effet, à la place des termes trop techniques (comme nettoyeur haute pression) un néologisme original : cracheur.
Le dossier de ce numéro cite à partir de la page 65 de nombreux autres exemples de ces langues bien vivantes que sont le français et l’allemand.
Gérard Foussier
Chronologie/Chronologie
Inhalt/Sommaire
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Sprachentwicklungen / Evolutions linguistiques
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